Ma fille Chloé, hémiplégique et dyspraxique est en 6ème / ULIS.
La classe ULIS (pour le collège) ou CLIS (pour le primaire) est une classe d’environ 12 enfants, porteurs d’un handicap. Dans cette classe les enfants sont accompagnés sur les matières les plus difficiles pour eux, par une enseignante formée et une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire).
Pour Chloé, son emploi du temps est partagée entre des heures en 6ème « classique » pour les enseignements dans lesquels elle le moins de difficultés et des heures en ULIS.
En 6ème « classique » elle suit, entre autre, les cours d’anglais. Après l’apprentissage des nombres, voilà que ma fille revient avec une leçon sur l’heure en Anglais. Jusque là rien d’exceptionnel. Sauf que l’heure en français n’est pas complètement acquise pour elle à savoir qu’elle lit parfaitement l’heure 8h50 mais pas 9h moins 10. La notion de moins 5, moins 10 …. fait appel à des notions mathématiques qui pour l’instant la dépasse.
Face à cette difficulté, je propose à l’enseignante de simplifier l’apprentissage a quelque chose du type 11h50 et pas « 10 to 11 » mais elle refuse en me demandant d’essayer.
Je me suis un peu creuser la tête est j’ai proposé à Chloé un cadran qui sur lequel était inscrit les heures et les minutes. Sur la partie gauche du cadran j’ai carrément inscrit 10, 20 ….
Une fois l’apprentissage de l’heure en anglais faite, il me restait « plus qu’à » demander à l’enseignante la possibilité, pour Chloé, de prendre son cadran avec elle en évaluation. Et là, qu’elle n’a pas été ma surprise, lorsque l’enseignante m’a répondu que non seulement Chloé pourrait avoir son cadran, mais qu’en plus elle allait le projeter au tableau pour toute la classe.
J’adore quand la communication se fait aussi bien entre la famille et l’enseignant, et qu’en plus on en arrive à « Mais ces adaptations peuvent servir à tous le monde ! ».
Et vous savez quoi, l’objectif de Serpodile est d’aider les enfants différents dans leurs apprentissages scolaires mais aussi de fournir de nouveaux outils à tous les enfants.
Chaque lettre est décomposée en séquences graphiques dont l’élément unitaire est la forme de base.
C’est l’enchainement des formes de bases qui vont permettre à l’enfant de réaliser la lettre. L’enfant retrouvera le nom des formes qu’il a appris précédemment ainsi que leur couleur. L’enchainement des formes de bases doit être réalisé dans l’ordre et sans lever le crayon afin d’obtenir une écriture efficace et fluide.
Au fur et à mesure de son apprentissage, votre enfant précisera son geste et affinera son écriture. L’important est qu’il apprenne l’enchainement des tracés fondamentaux. Cet apprentissage est long et doit rester ludique.
Elisabeth Fabre de Morlhon
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